Contravention pour lumière rouge sous la pluie

Contravention pour lumière rouge sous la pluieM. Poulin se promenait en voiture sous la pluie…

Devant un feu changeant, continuant avec son élan.
Il passa, le policier l’arrêta et lui donna une contravention qui l’hébéta.

Quels sont les paramètres à tenir compte lorsque nous recevons une contravention pour lumière rouge sous la pluie ?

****
Bonjour,

J’aimerais obtenir votre avis concernant une contravention pour ne pas s’avoir immobilisé à un feu rouge.
À l’automne dernier, je me suis faite arrêter après avoir passé sur la lumière qui est devenu rouge un peu avant de traverser complètement l’intersection. Ce jour la il pleuvait et l’intersection d’un bout à l’autre mesure 42 mètres et la lumière jaune ne dure que exactement 3,7 secondes. Je roulais environs à 50 KM/H soit la limite permise dans cette zone. Il m’était impossible de m’arrêter à temps. Bien sur que j’ai fait valoir ce point au policier qui m’a rétorqué que je devais adapter ma vitesse selon les conditions.

J’étais environs à 20 mètres de la ligne d’arrêt lorsque la lumière à tourner au jaunes. Hors selon mes calculs, le distance d’arrêt à 50 KM/H par temps de pluie est de 38 mètres. Hors impossible d’arrêter à temps ni possible de franchir l’intersection au complet puisqu’en maintenant une vitesse de 50 KM/H, il me resterait 10 mètres à franchir à l’apparition de la lumière rouge.

Si nous faisons les mêmes calculs avec une vitesse inférieure, les résultats sont bien pires.

Mais malgré que j’ai répondu non-coupable, il n’en reste que c’est ma paroles contre celle du policier. Es ce que le juge apprécierait un exposé axé sur la physique et les mathématiques en présentant les preuves de mes dires présenté plus haut. Jusqu’à quel point je doit prouver ce que j’avances (distance, durée de la lumière, distance d’arrêt) devant le juge?

Merci

Pierre-Luc Poulin
***************

Mon opinion :

Il est certain que vous pouvez prendre en considération la théorie et les concepts physiques pour votre défense, mais cela exigera certainement l’appel à la barre d’un expert pour soutenir votre thèse. De plus, cela ne diminuera pas le fait que les conditions climatiques ne diminuent en rien la responsabilité du conducteur d’en ajuster sa conduite.

Ceci étant dit, il est possiblement préférable, à vous de jugez, d’y aller avec l’approche beaucoup plus simple de l’impossibilité d’arrêter dans les conditions qui étaient les vôtres.

En effet, selon vos dires, la vitesse que vous rouliez était correcte et vous n’avez pas été imprudent. La lumière a changée au feu jaune alors que vous étiez sur le point de vous engager dans l’intersection. Il vous était alors impossible de freiner afin de vous immobiliser avant l’intersection. Il vous est donc normal d’avoir continuer votre chemin.

Le point le plus important est vraiment la distance à laquelle votre véhicule était de l’intersection au moment où la lumière est devenu jaune.

Le fait que la lumière jaune ne dure que quelques secondes est également un fait intéressant à apporter au juge car il explique pourquoi le policier vous a ainsi vu « passer sur la rouge ». D’ailleurs, vous ne contester pas le fait que votre véhicule était encore dans l’intersection lorsque le feu est tombé rouge. Vous affirmez le fait que vous ne pouviez vous immobiliser avant étant donné la distance qui vous séparait de l’intersection au moment où la lumière est tombé jaune.

Espérant vous avoir aidé…

Ne manquez pas de venir nous informer de vos démarches.

Separator image Publié dans Pluie.

1 Commentaire

Ajoutez les vôtres

Les commentaires sont clos.