Erreur dans la divulgation de la preuve

Longue question de Francois qui concerne une erreur dans la divulgation de la preuve…

Son histoire :
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Ticket de stop et anomalie dans divulgation de la preuve

Erreur dans la divulgation de la preuveBonjour,

Je conteste un ticket de stop.  J’ai de bonnes raisons que je ne mentionnerai cependant pas pour le moment car une situation imprévue fait que je vais probablement changer de discours par rapport à ce que je voulais originalement rapporter en cour. J’explique ces raisons en détails ci-dessous.  J’aimerais obtenir votre opinion et quelques conseils si possible.

J’ai eu le ticket le 8 avril.  Le 9 avril j’envois un courriel à la cour Municipale de la ville en question, ville dans laquelle j’ai eu le ticket, en indiquant les détails de mon infraction seulement pour les mettre dans le contexte (sur le coup de la frustration j’ai un peu chialé dans le courriel car je ne mérite pas ce ticket… ça m’a fait du bien de me défouler un peu dans mon courriel en expliquant les détails de l’infraction et l’injustice ainsi que mon assomption à propos de ce qui aurait pu faire que le policier ne m’a pas vu!) et je voulais en fait seulement poser des questions sur comment ça marchait pour aller en cour, le délais, etc…  Le courriel se terminait donc avec la liste de questions.  Le greffier me répond quelques jours après et tout est clair, merci beaucoup.  A noter qu’au départ je ne savais pas que j’avais affaire à un greffier, je croyais qu’une secrétaire ou employée municipale quelconque allait me répondre.  Je n’en ai pas fait de cas.

J’ai décidé de contester à la toute fin du mois d’avril, j’ai donc envoyé ma contestation par la poste sans donner aucun détail car je voulais donner des détails seulement en cour (des sources sûres m’indiquent de toujours en mettre le moins possible dans une contestation car le policier modifie parfois son rapport quand il reçoit la contestation).  J’ai reçu aujourd’hui ma convocation en cour pour le 31 mai, incluant la divulgation de la preuve.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir, annexé et broché à la divulgation de la preuve, mon courriel original que j’avais envoyé pour demander des informations avec, en plus, mes explications et l’expression de mes frustrations!  Le greffier a pris lui-même l’initiative de déterminer que les détails qui s’y trouvaient sur mon infraction allaient faire partie de la preuve!  Moi jamais je n’ai demandé de publier ces détails, surtout que mon texte a été tapé sans révision et sur le coup de l’émotion!  Il y a de nombreuses choses dans mon texte que je n’aurais pas mentionné en cour!  Ceci dit, je juge que ça pourrait jouer contre moi car l’avocat et/ou le policier vont aussi avoir une copie de ce courriel que je juge inexact, surtout que je n’avais même pas entamé mon processus de contestation au moment où je l’ai envoyé!  Qu’est-ce qui prouve que c’est bien moi qui a tapé le texte?

Qu’est-ce qui prouve que c’est la bonne personne qui l’a envoyé, il peut bien y avoir 2 personnes du même nom qui commettent une même infraction dans une même ville à peu près dans une même période, non?  Je n’ai même pas mentionné de # de ticket dans mon courriel!  Qu’est-ce qui prouve que mon courriel avait vraiment rapport avec cette infraction-là (j’aurais par exemple pu avoir commit 2 infractions dans cette ville et ainsi demander 2 contestations différente)?  De quel droit le greffier a-t-il JUGÉ de lui-même que l’information d’un courriel brouillon était de l’information OFFICIELLE à publier dans un document aussi important qu’une divulgation de la preuve?  Et si j’avais inscrit des informations confidentielles dans mon courriel???  Si un courriel brouillon avec aucune preuve d’identification officielle est suffisant comme élément de preuve, cela veut-il dire qu’un policier peut décider de rédiger un ticket sur une feuille de papier toute blanche sans y inscrire un numéro officiel de constat d’infraction?   A ce que je sache, un courriel ne constitue en rien en un document officiel, surtout s’il n’y a pas une signature électronique prouvant sa source et son authenticité, et surtout que normalement avec un ticket il y a une section pour écrire les raisons de ma contestation!!!  A noter que je n’avais pas une telle section avec mon ticket, ce que je trouvais étrange mais je ne voulais de toutes façons pas indiquer immédiatement les raisons de ma contestation, donc je n’en ai pas fait de cas.

Ceci dit, j’aimerais savoir si je peux demander, en cour, un arrêt immédiat des procédures à cause que cela fait en sorte qu’on ne pourra pas rendre un verdict équitable à cause des informations qui n’ont pas d’affaire à se trouver dans la divulgation de la preuve.  Je trouve abusif qu’un greffier puisse ajouter de son propre gré des informations non fiables envoyées par courriel via une adresse yahoo! pour une toute autre raison, soit simplement à la base pour poser des questions à propos du fonctionnement de la cour.  Dans mon courriel, seul mon nom est mentionné, aucune autre information ne permet de faire de lien avec le billet d’infraction ni de m’identifier (aucune adresse, # de téléphone, etc…).  A la limite, ce genre de comportement ouvre la porte à l’insertion de courriels et d’informations d’une mauvaise personne ou pour une mauvaise cause dans un dossier, ce que je juge extrêmement grave!

Autre anomalie : des informations ont été ajoutées au rapport de police (tous les détails sur le positionnement du policier en fait) le 21 avril.  La date de l’infraction est le 8 avril, donc presque 2 semaines avant!

1) Est-ce que le policier aurait eu accès d’avance à mon courriel car vu qu’il fait parti de la divulgation de la preuve c’est que le greffer a pris soin de le conserver précieusement et il s’en est rappelé en plus!  De plus on a affaire à une petite municipalité et je crois que tout le monde se connaît là-bas… Donc le policier aurait pu ajouter des informations pour préparer d’avance la contestation en utilisant les informations de mon courriel!

2) Le policier a une maudite bonne mémoire avec le cota de tickets en place dans cette région du Québec (selon les reportages à la tv récemment) pour se rappeler de moi 2 semaines après, pour aussi se rappeler qu’il voyait plus ou moins 3 mètres avant la ligne d’arrêt, qu’il était stationné à plus ou moins 15-20 mètres de l’intersection, etc…   C’est justement son positionnement que je voulais contester car il m’a arrêté seulement à 250 mètres plus loin, j’ai même eu le temps de faire un autre stop avant de le voir!  Le pire c’est que dans ce qui a été rempli le 8 avril il n’y a aucun détail sur son positionnement.

Des conseils???

Merci beaucoup!!!!


Un contestataire qui serait heureux que justice soit rendue!!!
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Mon opinion :

Ton histoire est un peu compliquée et relève de règles dont je ne connais pas la porter… tu es peut-être mieux d’avoir recours à un avocat, au moins pour quelques conseils….

Tiens-nous au courant pareil….

Peut-être que quelques habitués du blog pourront te conseiller plus…

10 Commentaires

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  1. 1
    francois

    Bonjour,

    Voici la suite de mon courriel précédent concernant ma contestation de mon ticket pour un stop. Advenant le cas ou je ne puisse pas faire avorter le procès pour vice de procédure (voir mon courriel précédent), voici mes arguments de contestation (je viens de recevoir la divulgation de la preuve). Ais-je une chance? J’ai jusqu’à vendredi pour plaider coupable si je change d’idée… merci pour vos conseils!!! Vous constaterez que je me suis tout de même bien préparé et je veux utiliser tous les arguments possibles en ma faveur…

    1) J’ai fait mon stop et le policier m’indique que je n’ai pas fait mon stop, ce qui est faux.

    2) Dans le rapport on ne parle pas d’arrêt partiel ou complet, il est simplement mentionné « n’a pas arrêté à la ligne d’arrêt, avant qu’il a traversé l’intersection ». Dans les faits le policier m’a verbalement indiqué que j’avais passé sur un stop à une vitesse estimée à 30 – 35 km/h. C’est impossible, j’ai fait mon stop.

    3) L’avis d’audition fait référence à la cause 100xxxxx, réf. 100xxxxx. Le constat d’infraction porte plutôt le numéro 00xxxxx (pas de 1 devant). Les numéros ne correspondent pas, ce qui rend la correspondance entre les 2 documents invalide au sens de la loi car c’est le numéro primaire d’identification du dossier et non pas une information secondaire banale.

    4) Par rapport au point 3) qui précède, le document « Complément de rapport d’infraction (page additionnelle) » fait bien référence au dossier no 00xxxxx et non pas au dossier 100xxxxx. Les numéros de dossiers des différents documents ne correspondent pas.

    5) Dans la section SIGNATURES après la section Q CROQUIS, la case « L » n’a pas été cochée alors que la section « L » a été remplie (aspect de la chaussée). L’information n’est donc pas considérée comme étant validée et ne peut être considérée comme correcte, légalement parlant. Le constat d’infraction n’est donc pas complet au sens légal du terme et ne peut être appliqué.

    6) Dans la section « FAITS ET GESTES PERTINENTS » du document « Complément de rapport d’infraction (page additionnelle) », aucune case n’est cochée dans la section « Cocher la case appropriée ». En aucun temps il n’est mentionné que cette section est optionnelle ni qu’elle fait référence à suite de xxx par défaut. De plus, au haut de la page à droite, on indique clairement que cette page peut être la suite de … (3 options possibles, ex ; la suite de E, la suite de F, …). Il est donc impossible de déterminer à quoi exactement fait référence cette page, ce qui la rend invalide étant donné l’importance des détails s’y trouvant. Cela contrevient au Règlement sur la forme des rapports d’infraction (c. C-25.1, r. 0.2.1), Code de procédure pénale (L.R.Q., c. C-25.1, a. 367, par. 1º), CHAPITRE II

    DISPOSITIONS PARTICULIÈRES, SECTION IV
    COMPLÉMENT DE RAPPORT, article 20, paragraphe 2° a). Je vais fournir le texte en annexe au juge.

    7) Le document « Complément de rapport d’infraction (page additionnelle) » a été signé en date du 21 avril 2010, soit exactement 13 jours après la dite infraction, ce qui représente tout de même un intervalle important étant donné la précision des détails spécifiés dans ce document. Cet intervalle me permet de douter de l’exactitude des souvenirs exacts du policier qui pourrait facilement confondre cette cause avec une autre similaire survenue durant cette période ou le policier pourrait simplement se tromper ou ne plus se souvenir exactement de chaque détail par rapport à la situation réelle s’étant produite. A noter qu’il y a environ 5 mètres entre la ligne d’arrêt et le coin droit de l’intersection lorsqu’on se trouve sur la rue perpendiculaire à celle sur laquelle je roulais en direction O vers E, en direction sud vers cette rue, est-ce que le policier confond l’intersection avec la ligne d’arrêt dans ses souvenir en pensant que la ligne d’arrêt se trouvait exactement au coin des 2 rues et non pas retirée en arrière de quelques mètres?

    8) Qu’est-ce qui a subitement motivé l’ajout du document « Complément de rapport d’infraction (page additionnelle) » signé en date du 21 avril 2010, soit presque 2 semaines après l’événement? Y aurait-il eu une fuite d’information par rapport à ma possible contestation mentionnée par courriel au greffier de la cour Municipale, sachant que mon courriel a été conservé et utilisé pour la cause (inclut dans la divulgation de la preuve) sans mon consentement entre le 9 avril et l’émission de la divulgation de la preuve? Rappel : on a affaire à une petite municipalité où tout le monde semble bien se connaître…

    9) Le document « Complément de rapport d’infraction (page additionnelle) » ne fait pas état de l’orientation du positionnement du véhicule par rapport à l’intersection. Était-il stationné au sud ou au nord de la rue sur laquelle je roulais en direction O vers E?

    10) Le policier m’indique verbalement lors de mon arrestation que j’ai traversé l’intersection à une vitesse de 30 / 35 km/h, à l’œil selon son évaluation. C’est impossible que j’aille traversé l’intersection à une telle vitesse sans m‘arrêter puisque j’ai fait mon arrêt complet avant de reprendre une certain vitesse ensuite, je n’ai donc pas commis la dite infraction. La seule hypothèse qui me vient en tête est qu’il m’aille aperçu après mon arrêt lors de mon processus d’accélération. Il y a environ 6 mètres qui séparent la distance probable de mon arrêt et l’intersection par rapport au trottoir côté droit lorsqu’on se trouve sur la rue perpendiculaire à celle sur laquelle je roulais (je roulais O vers E), en direction sud. Ces 6 mètres plus le reste de l’espace de l’intersection me permettent d’atteindre une vitesse de plus ou moins 30 kilomètres heures avant la fin de l’intersection lors d’une accélération relativement rapide suite à un arrêt complet. Lorsque le policier m’a mentionné ces faits, j’ai cru à un certain moment qu’il pouvait s’agir de la vitesse à laquelle je roulais avant mon arrêt (je ne connaissais pas son positionnement) mais puisqu’il ne voyait qu’à plus ou moins 3 mètres de l’arrêt selon son rapport, c’est réellement de la vitesse à laquelle j’ai supposément traversé l’intersection ou une partie de celle-ci qu’il parlait, sans aucun doute maintenant, ce qui est totalement faux puisque j’ai fait mon arrêt et connaissais bien le secteur puisque c’était la 4eme fois que j’y venais.

    Ais-je des chances de gagner???

    Un contestataire qui a hâte que justice soit rendue!!!

  2. 2
    francois

    J’avais oublié 2 points :

    11) Qu’est-ce qui explique le fait que j’ai pu rouler 285 mètres, incluant un arrêt obligatoire au coin de la rue sur laquelle je roulais au moment de l’infraction et la rue xyz (intersection suivante), avant d’être intercepté? C’est ce qui me permet de douter du positionnement de la voiture de police au moment où mon infraction a été commise ou de la priorité qu’avait le policier face à la surveillance de l’intersection par rapport à de possibles autres tâches connexes. J’aurais dans des circonstances normales dû être intercepté rapidement avant le prochain arrêt si la voiture était positionnée ET STATIONNÉE à plus ou moins 15 / 20 mètres de l’intersection tel que mentionné dans le complément au rapport, surtout si elle était en mode surveillance pour les arrêt obligatoires.

    12) Par rapport au point 7), il est à noter qu’aucun détail ni croquis n’a été fait sur le rapport rempli la journée de l’infraction. Tout a été ajouté le 21 avril, mon infraction s’étant quant à elle produite le 8 avril.

    Merci!!!

  3. 3
    Sebastien Moreau

    ton e-mail doit pas etre une preuve
    mais un document joint au dossier point
    un peu comme n’importe quelle discussion entre toi et le greffier

    un conseil si tu veux mettre en doute le rapport de police…t’es mieux de demander a se que l’agent soit la..sinon sont rapport est comme du cash

    bien sur les poliers remplisse des rapports a tous les jours alors il savent commet les tournee pour que ca passe bien..meme si defois c’est pas tout a fait exact

    un peu comme tu ferait a la job…ha ca sonne pas ben ca…on va virer ca autrement

    bien sur officiellement il on pas le droit…mais c’est humain

  4. 4
    Francois Rocheleau

    Bonjour,

    C’est moi qui a publié l’article. Je passe lundi le 31 mai en cour. Je suis allé prendre des photos au site de l’infraction aujourd’hui. Selon des policiers que je connais (heureusement eux sont de mon bord 🙂 ) j’ai de bonnes chances de gagner (malgré que la décision appartient toujours au juge pouvant ou non être corrompu…).

    Rappel : l’infraction que le policier m’indique verbalement est que j’ai passé le stop à 30-35 km/h mais j’ai fait le stop. Lorsque je lui ai dit que j’ai « peut-être pas barré les roues complètement » il change son discours et m’indique qu’il faut faire un arrêt complet (je n’aurais jamais dû dire cela mais c’est la 1ere fois que je me fais arrêter en 20 ans de conduite, ça aurait pu jouer contre moi dans le rapport). Il ne donne pas ces détails dans son rapport, il indique seulement que j’ai pas pas arrêté mon véhicule à la ligne d’arrêt… donc pas de « partiellement arrêté » ou de mot « arrêt complet » ni de vitesse estimée dans son rapport…

    Je ne vais pas trop parler de l’affaire du courriel en cour afin de ne pas me mettre le juge à dos en partant. Peut-être que le greffier est un de ses bons amis, dans une petite municipalité tout le monde se connaît…. je vais donc garder cet argument juste si un élément de mon courriel jouait contre moi en cour et que ça me mettait dans le trouble. Contacter un avocat pour cela demande trop d’ouvrage et de $$$ mais s’il y a un avocat parmi vous, chers lecteurs, vos conseils sont les bienvenus concernant mon cas pour savoir quels sont mes recours contre cela!!!

    Voici pourquoi j’ai, selon des collègues policiers, de bonnes chances de gagner (mais RIEN n’est acquis, le juge a toujours SA vision des choses!) :

    1) Je n’ai pas commis l’infraction reprochée et j’en suis absolument certain!

    2) Mes photos montrent que ce que le policier indique comme détails (il était supposément à plus ou moins 15-20 mètres de l’intersection et il indiquait qu’il voyait à plus ou moins 3 mètres avant la ligne d’arrêt) n’est pas crédible. Il est important en cour de spécifier qu’on a PRIS DES MESURES pour se positionner (conseil de policier 🙂 ), ça fait plus crédible que de dire « je suis allé à peu près à l’endroit où était situé le policier ». Donc, J’AI PRIS MES MESURES, conseil à tous! Lorsque je suis à 15 mètres exactement, on voit à peine le stop car une clôture bloque la vue!

    3) La ligne d’arrêt est presque toute effacée! Lorsque le rapport parle d’un stop pas fait à la ligne d’arrêt, je me demande comment pouvait juger le policier de cela en pleine noirceur alors qu’il était à 20 mètres de cette ligne alors que même quand on arrive au stop on a de la misère à la voir! J’ai pris des photos de la ligne d’arrêt… donc encore de la crédibilité en moins dans son rapport à chaque fois qu’il parle de cette ligne d’arrêt…

    4) La partie du rapport qui a été remplie à la date de mon infraction ne contient aucun détail ni croquis sur le positionnement du policier, rien pantoute! En passsant, il est important quand vous vous faites arrêter de faire comme si vous alliez payer le ticket, exemple demander au policier « est-ce que je peux payer cela MAINTENANT dans une caisse populaire »? Un policier qui croit que vous allez payer va possiblement mettre moins de détails dans son rapport (encore de source policière!). J’avais donné l’impression que j’allais payer lorsque le policier est reparti… ça pourrait m’aider!!!

    5) Le policier est le seul à avoir signé, pas d’autre témoin. Je peux contester « ses souvenirs » versus les faits (détails ajoutés 2 semaines après l’infraction = souvenirs et non faits – qu’est-ce qui dit qu’il ne me confond pas avec un autre cas ou que ses détails sont exacts et précis?)

    6) Le policier n’indique pas s’il était du côté sud ou nord de l’intersection. Cela laisse donc supposer qu’il était du côté nord, côté duquel il est impossible de voir.

    En tous cas je vais vous en donner des nouvelles mardi prochain… En attendant je me croise les doigts.

    Vos précieux conseils sont tous les bienvenus d’ici ce temps-là!!!

  5. 5
    Non-coupable

    En rous cas, moi je pense que tu dois choisir ton champ de bataille… soit que tu insiste uniquement sur le fait que tu as FAIT ton stop… point. soit tu essais de rendre invalide le constat pour ces erreurs… soit que tu attaques la véracité de ce que dis le policier…. je crois que le 3e cas est le plus difficile…

    Les juges sont en général du coté du citoyen qui a l’air honnête et qui est convaincu de ce qu’il dit….

    Moi je dirais au juge… j’étais pas pressé pentoute, j’étais en avance car il était telle heure, je devais me rendre à telle place pour telle heure… j’ai fait mon stop… je ne comprend pas.

    c’est à peu près tout… tu peux rajouter doucement si le jus questionne… que tu es retourné sur place ensuite, que tu as pris des photos que tu remets… indiquant que tu comprends pas trop comment le policier a pu constater une telle infraction alors que selon la divulgation de la preuve, les vues qu’il avait ne lui permettait pas de te voir au moment où tu as fait ton arrêt complet en respectant la ligne… Il te voyait alors que tu avais fini ton stop…

    ATTENTION…. ne pense pas que le juge va te laisser parler pendant 10 minutes sans te couper la parole… fais ça court !

  6. 6
    Francois Rocheleau

    Bon,

    Merci pour le conseil. Je vais y aller avec la stratégie « j’ai fait mon stop ». Cependant, je vais tout de même amener le point du rapport du policier pour lequel des détails ont été amenés 2 semaines après l’événement car je vais montrer que ça pourrait expliquer pourquoi mes photos et ses mesures à lui ne correspondent pas. Peut-être que les distances dont il se souvient (3 mètres visibles avant le stop selon son rapport) sont par rapport à son stop à lui et non pas à mon stop à moi (perpendiculaire au sien) car si j’amène cet argument ça « fit » parfaitement car si on se base sur SON stop on voit à environ 3 mètres à droite et ensuite il y a la clôture qui bloque la vue à MON stop…

  7. 7
    Francois Rocheleau

    Je viens d’être acquitté!!! J’ai passé en cour aujourd’hui. J’ai mentionné plusieurs fois que mon stop a été fait et j’ai expliqué les détails de ce que j’avais vu au moment de faire mon stop. J’ai aussi « vargé » sur les anomalies du rapport de police, j’ai eu le feeling que juste mes justifications n’auraient peut-être pas suffi pour convaincre le juge. Le juge m’a laissé parlé pendant facilement un BON 10 minutes sans m’interrompre! Pourquoi? J’étais surpris moi-même mais :

  8. 8
    Francois Rocheleau

    Suite du précédent message…

    mais :
    1) J’étais bien préparé avec croquis, photos, chaque photo était numérotée et accompagnée d’une description textuelle claire. J’avais 3 versions des photos : une pour moi, une pour le juge et une pour la poursuite.
    2) Tout ce que j’amenais comme point était du solide, sans ambigüité, et semait un doute supplémentaire dans la tête du juge alors il me laissait parler.
    3) Je ne répétais pas 2-3 fois la même chose, chaque point que j’amenais donnait quelque chose de nouveau. Si vous vous répétez, le juge va assurément vous interrompre et pourra mettre fin à votre discours prématurément.
    4) Ma version étant la vérité, plus les anomalies du rapport de police ne permettant pas de déterminer son positionnement et les multiples autres anomalies importantes, j’étais sûr de gagner en jouant aussi agressif même si je juge ne croyait pas mon histoire.

    Anomalie #1 : Le policier mentionnait que la signalisation était visible mais la ligne d’arrêt était presque effacée. Anomalie #2 : comment le policier peut-il faire référence à une ligne d’arrêt le soir dans son rapport alors qu’elle est presque effacée? Anomalie #3 : comment se fier à des informations ajoutées 13 jours après l’infraction alors qu’il n’y a aucun croquis dans le rapport fait le jour-même? Anomalie #4 : le policier n’indique pas s’il est stationné côté nord ou sud de l’intersection. Anomalie #5 : peu importe le positionnement, les distances visibles qu’il indique par rapport au stop versus sa supposée distance de l’intersection ne concordent pas avec mes photos.

    On a un feeling quand on écoute le juge et qu’on voit les autres passer avant nous… moi j’ai senti que le juge fonctionnait « by the book » alors j’ai senti qu’il fallait que je dise la vérité tout en ATTAQUANT DE TOUT BORD TOUT COTÉ le rapport de police. Ainsi, même l’avocat de la défense était à cours de question, il se savait foutu dès que j’ai terminé mon LONG discours.

    Ceci dit, oui on peut parler longtemps devant le juge, il va vous écouter tant que chaque point que vous amenez est du solide et qu’il est bien maîtrisé et bien documenté avec des photos. Le juge m’a même demandé si je voulais en rajouté après mes longues explications, je n’en revenais pas car j’étais certain qu’il allait m’arrêter, je parle autant que j’écris, imaginez!!!!

    Bonnes chances à tous pour ceux qui ont des audiences à venir!!!

  9. 9
    Francois Rocheleau

    Autres informations utiles :

    dans mon message précédent on aurait dû lire « avocat de la ville » et non pas « avocat de la défense ».

    De plus, le juge a indiqué dans sa conclusion qu’un stop allant jusqu’à 2 mètres avant la ligne d’arrêt avait été jugé sécuritaire par le juge Gomery mais que c’était tout de même au juge de la cause actuelle de prendre la décision finale en fonction des circonstances. Donc information utile pour tous ceux qui veulent contester un ticket de stop!!! (j’avais mentionné que mon stop avait été fait à 1.5 mètres avant la ligne d’arrêt et l’avocat de la ville a tenté de contester ce point auprès de moi et du juge mais ça n’a pas fonctionné grâce à une décision antérieure dans une autre cause par le juge Gomery).

  10. 10
    sebastien moreau

    en effet moi aussi a ma derniere cause j’avait amener 3 copie avec photo et documentation…mais j’avait pas numerote les pages…chose a faire

    le juge a tout ecoute et a meme permis certaine echange entre moi et ensuite la couronne

    j’ai tout de meme perdu…ma cause je dirait un peu a cause que je me suis un peu trop etandu dans mes detail

    mais le juge pour mon bon travail ma enleve tout les frais de cours et frais sur le ticket…alors jài sauve quelques $$ et eu une bonne formation sur la route et tout le tralala

    quant tu prend des photos des mesures et que tu amene des points ca vaut 1000 fois mieux que juste dire…j’ai fait mon stop

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